Louer une licence 4 peut présenter de nombreux avantages, et de plus en plus d’établissements se tournent vers cette solution. Est-ce légal ? Quels sont ses avantages ? Ses inconvénients ? Licence4.Shop répond à ces questions !

Est-ce légal de louer une licence 4 ?

Une licence 4 possède 3 caractéristiques :

  • Un propriétaire
  • Un exploitant
  • Un lieu d’exploitation

À l’instar de la location d’un appartement, le locataire (l’exploitant) peut être différent du propriétaire. Il est donc parfaitement autorisé de procéder à la location d’une licence 4 pour son établissement.

Louer une licence 4 : Cas d’usages

Valider son concept et préserver sa trésorerie

La trésorerie est le nerf de la guerre de toute entreprise. Une licence 4 étant onéreuse, commencer par en louer une peut être une bonne alternative. Cela vous permettra notamment de valider la faisabilité de l’implantation d’une licence dans votre établissement.

En effet, l’achat d’une licence 4 ne garantit pas son autorisation d’implantation. Même si la mairie ou la préfecture peut vous informer en amont sur d’éventuels arrêtés préfectoraux d’interdiction d’exploitation dans telle ou telle rue de votre commune, elle ne vous garantira pas son acceptation définitive. C’est seulement au moment du dépôt de dossier de transfert que les autorités valideront ou non l’implantation. Hors pour déposer un dossier, il est nécessaire de posséder une licence 4 (ou d’en louer une). Dans le cas d’un achat, il peut donc arriver que votre licence soit refusée dans votre établissement. Vous possèderez donc une licence 4, sans pouvoir l’exploiter.. il faudra donc la revendre.

Louer une licence 4 en premier temps vous permettra donc d’éviter un mauvais investissement, de préserver votre capacité d’emprunt, et de valider la faisabilité de votre projet.

Augmenter les revenus et la rentabilité de son établissement

De nombreux établissements possèdent une petite licence ou licence restaurant. Le loyer des établissements étant payé 24h sur 24, il peut être intéressant de louer une licence pour maximiser ses horaires de vente en préservant ses coûts fixes.

En effet, vendre de l’alcool en dehors des heures de repas avant le service par exemple, constitue une belle capacité d’augmentation de chiffre d’affaires. Qui plus est, la vente de liquides nécessite souvent peu de main d’oeuvre et s’avère plus profitable que la consommation de solide.

Démonstration : La marge sur les solides correspond à la différence entre la valeur de votre production de nourriture (votre chiffre d’affaires hors taxes additionné avec la nourriture stockée) et le coût d’achat de la nourriture consommée (consommation de matières premières solides). Le taux de marge sur les solides avoisine généralement 70% en restauration. (données Agicap du 17 juin 2020)

Le taux de marge sur les liquides, calculé selon la même formule, avoisine quant à lui généralement 85%. En outre, ce calcul ne prend pas en compte les coûts de personnels, plus faibles quand il s’agit de la vente de liquides. Préserver sa trésorerie et tester la location de licence 4 pour augmenter ses revenus est donc un pari peu risqué.

Exploiter une licence 4 sur un lieu éphémère

Avec l’arrivée des beaux jours, de nombreux établissements éphémères fleurissent dans les communes, par exemple sur les quais de Seine à Paris. Souvent en plein air, ceux-ci sont exploités d’avril à septembre / octobre puis démontés. La location et non l’achat d’une licence 4 prend alors tout son sens. Cela permet à son exploitant de limiter les investissements, de ne payer la licence que pendant son exploitation et de ne pas avoir à la revendre en cas de perte de sa concession par exemple.

Prix et démarches

Vous êtes prêts à vous lancer dans la location d’une licence 4 ? Découvrez les annonces de location sur Licence4.shop. Le prix d’une location, dépend, comme pour le prix d’achat, du lieu d’exploitation. En général, celle-ci s’étend de 100€ / mois dans les communes les moins convoitées à 500€ / mois à Paris et jusqu’à 800€ / mois sur la Côte d’Azur.

La location est régie par un contrat de location qui peut être établi sous seing privé. Veillez aux différentes clauses qui peuvent être présentes dedans ! Préavis, caution, responsabilité du locataire et du propriétaire..

Enfin, les démarches en mairie ou préfecture restent les mêmes que pour une translation, auxquelles il faut ajouter la contrat de location entre le propriétaire et l’exploitant.